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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 19:02

A l'œuvre on connaît l'artisan.

Quelques rayons de miel sans maître se trouvèrent,

Des Frelons  les réclamèrent,

 Des Abeilles s'opposant,

Devant certaine Guêpe on traduisit la cause.

Il était malaisé de décider la chose :

Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons

Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs,

De couleur fort tannée et tels que les Abeilles,

Avaient longtemps paru. Mais quoi ! dans les Frelons

Ces enseignes étaient pareilles.

La Guêpe, ne sachant que dire à ces raisons,

Fit enquête nouvelle, et pour plus de lumière,

Entendit une fourmilière.

Le point n'en put être éclairci.

De grâce, à quoi bon tout ceci ?

Dit une Abeille fort prudente,

Depuis tantôt six mois que la cause est pendante

Nous voici comme aux premiers jours

Pendant cela le miel se gâte.

Il est temps désormais que le Juge se hâte :

N'a-t-il point assez léché l'ours ?

Sans tant de contredits et d'interlocutoires,

Et de fatras, et de grimoires,

Travaillons, les Frelons et nous :

On verra qui sait faire, avec un suc si doux,

Des cellules si bien bâties.

Le refus des Frelons fit voir

Que cet art passait leur savoir ;

Et la Guêpe adjugea le miel à leurs parties.

Plût à Dieu qu'on réglât ainsi tous les procès !

Que des Turcs  en cela l'on suivît la méthode !

Le simple sens commun nous tiendrait lieu de Code :

Il ne faudrait point tant de frais ;

Au lieu qu'on nous mange, on nous gruge,

On nous mine par des longueurs :

On fait tant, à la fin, que l'huître est pour le juge,

Les écailles pour les plaideurs .

Jean de La Fontaine

4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 17:23

J’aimerais que le monde agité et malheureux puisse venir s’asseoir ici avec moi
Et regarde au loin s’écouler le jour et voie les choses que je vois.
Oh, ce n’est pas un horizon grandiose.
Non seulement des ruches alignées
Et le bleu du ciel au dessus de l’arbre.
J’aimerais que le monde fatigué et malade puisse venir de partout
Pour écouter sous les arbres les abeilles à leur retour
ça les guérirait jusques au fond de l’âme.
Alors, plus de lassitude,
Fini l’épuisement.
De quoi leur donner le repos parfait.
Car, pendant que vous écoutez tranquilles sous les arbres gentiment penchés,
Ne sentez-vous pas un léger souffle ?
c’est la paix de Dieu qui vous touche,
En écoutant le murmure de la ruche.

Grace ALLEN, apicultrice 1919

5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 23:02

 Sortant d'une longue torpeur,
 Par l'air frais du printemps,
 L'abeille, émue par la douceur,
 Se dirige vers l'avant.


 Accueillant de ses ailes,
 La céleste lumière,
 Elle s'envole vers le ciel,
 Par la brise légère.
  

 

 A travers la brume du matin
 Elle découvre dans le lointain,
 Une douce lueur,



 Lui offrant son cœur,
 Eclairé par un soleil d'or,
 Afin de prendre le divin trésor.

 

 

  Ph. Wilmart

   

 

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  • : L' aut'ruche d'Isabeille
  • : Des histoires de ruches contées par une apicultrice un peu novice...
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